Monsieur le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, vous avez commencé votre propos en rappelant que la présidence française du Conseil européen s'effectuait dans un contexte particulièrement difficile. Aujourd'hui encore, les Bourses ont chuté. Mais, au-delà de ses effets boursiers, la crise financière que nous connaissons est économique et, demain, elle sera sociale.
Il y a quelques jours encore, nous entendions dire qu'il ne fallait plus d'État, et que seuls le marché et la liberté d'entreprendre comptaient désormais. Mais on s'aperçoit tout à coup que les États doivent intervenir et que des conférences se tiennent au plus haut niveau, pour dégager des sommes exceptionnelles qui serviront non seulement à arrêter l'hémorragie, mais à limiter les dégâts que nous commençons à observer tout près de nous. Car, dans nos villes, dans nos communes, les licenciements ont commencé. D'où la première question que je voudrais vous poser, monsieur le secrétaire d'État : que sont devenus vos commissaires européens, ces dérégulateurs patentés,…