Eh bien non, car le Défenseur des enfants, tel qu'il est – et je l'ai souvent sollicité –, n'a pas assez de pouvoirs. En particulier, il n'a ni le pouvoir d'injonction ni celui d'aller en justice.
L'affaire d'Outreau a été un drame pour les enfants parce que le Défenseur des enfants – vous pourrez demander à Mme Claire Brisset comment cela s'est passé – ne pouvait pas participer à la procédure. Le Défenseur des droits, lui, aura une telle prérogative.