Je ne souhaite pas allonger les débats, mais trois questions ont été posées, qui méritent des réponses approfondies.
Premièrement, grâce à la révision constitutionnelle et au projet de loi organique, la France respecte totalement ses obligations conventionnelles. Cela dit, c'est à elle qu'il appartient d'apprécier la manière dont elle exécute ses engagements internationaux, conformément à la règle qui prévaut depuis longtemps.
Deuxièmement, monsieur Clément, l'article 11 A du projet de loi organique prévoit expressément dans son paragraphe 6 que le Défenseur des droits peut déléguer ses attributions à ses adjoints dans leur domaine de compétence.