Si nous ne doutons pas, monsieur le ministre, de votre volonté à cet égard, il faut que le Président de la République lui-même appelle à l'arrêt de la dérégulation dans le secteur de la viticulture. Si la France ne porte pas cette préoccupation au plus haut niveau, le message empli de peu d'espoir que le commissaire européen nous a fait passer aura été prémonitoire. L'heure est grave, et si nous avons tous été d'accord, toutes tendances politiques confondues, pour parler de ce sujet aujourd'hui, c'est pour que notre inquiétude soit relayée.
Par ailleurs, pourquoi nos viticulteurs ont-ils refusé d'entrer dans le dispositif de la directive qui concerne les appellations d'origine ? La profession craint, semble-t-il, une baisse de qualité des références exigées, mais en laissant une directive spécifique traiter de ces questions, hors viticulture, nos viticulteurs vont laisser passer le train des appellations d'origine, avec le risque d'y perdre gros.