Je comprends l'amendement de mon collègue, et je comprends aussi la réponse du ministre sur les délais de prescription.
Mais, au-delà de ce débat juridique, monsieur le ministre, la disparition d'un être proche est un drame pour des milliers de familles. Cet amendement a trait à la disparition des enfants ; à Nantes, vous le savez, deux étudiants ont disparu au cours des quinze derniers jours.
Il serait bon, je crois, qu'un jour – peut-être pas cet après-midi – nous consacrions un moment aux moyens que le ministère de l'intérieur se donne pour rechercher ces personnes disparues. C'est toujours un drame pour leur entourage.
L'amendement de notre collègue aura au moins été l'occasion d'évoquer cette question dans l'hémicycle. Nous pourrions peut-être en rediscuter dans un autre cadre.