Il faut les lois, les actes et la bonne volonté.
Vous avez vos banlieues, mais ne croyez pas que tout cela ne se passe qu'à Paris, nous avons aussi nos quartiers difficiles en province.
Je ne peux pas vous laisser dire qu'on n'a pas donné les moyens. Bien sûr, il faut faire preuve d'une grande humilité, reconnaître qu'on ne peut pas tout régler. Je n'aurai pas la malhonnêteté de prétendre le contraire. Encore faut-il essayer ! C'est ce que je voulais vous dire, et c'est la raison pour laquelle nous généralisons ces objectifs.
Nous luttons tous contre l'habitat indigne que vous évoquez, grâce à Jean-Louis Borloo et à tout le magnifique travail de l'ANRU.
Dans ma ville, j'ai démoli des tours datant des années soixante ; nous avons reconstruit dans ces quartiers, où nous réalisons un travail remarquable dans le cadre du plan de cohésion sociale et de la politique de la ville.
Le Gouvernement a promu l'ensemble de ces actions. Avec ce texte, nous traitons de sécurité intérieure. Mais, dans le domaine du social, de l'éducation, de l'urbanisme, vous ne pouvez pas dire que nous n'avons rien fait.