L'article 4 ne vise pas à demander pas aux opérateurs de filtrer les échanges en fonction de leur contenu ; il leur impose en revanche de bloquer l'accès aux adresses notifiées par l'autorité administrative après que celle-ci a constaté la diffusion d'un contenu illicite.
Le dispositif n'est donc pas du tout contraire à l'obligation faite aux opérateurs en communications électroniques de respecter le principe de neutralité au regard du contenu des messages transmis.
Pour toutes ces raisons, le Gouvernement émet, comme la commission, un avis défavorable sur ces trois amendements.