Si vous prenez le contre-pied de cette politique, chers collègues, vous détruirez ce modèle et vous déciderez, un jour, des mesures drastiques de réduction de ces dépenses, que nous limitons aujourd'hui, mais que nous pourrons soutenir dans les années à venir.
S'agissant des administrations sociales, les objectifs sont ambitieux. Ainsi, la réforme des retraites, le traitement de la dette sociale et la poursuite de la baisse de la progression de l'ONDAM permettront de réduire le déficit de la sécurité sociale entre 2011 et 2014. Vous ne pouvez pas dire le contraire.
Enfin, les collectivités territoriales doivent naturellement prendre part à la réduction des dépenses publiques. Nos concitoyens ne comprendraient pas que nous fassions le contraire. C'est pourquoi le projet de loi pose la règle de la stabilisation en valeur sur la période 2011-2013 des concours financiers de l'État aux collectivités territoriales, hors fonds de compensation de la TVA.
Cette stratégie nous paraît extrêmement cohérente avec la situation actuelle du pays et avec les trois dernières années que nous avons vécues et qui ont permis à la France de maintenir son rang.