Voilà plus de trois ans, en effet, que nous ne cessons de répéter que la France ne pourra pas indéfiniment vivre à crédit et s'endetter toujours plus pour couvrir ses dépenses de fonctionnement.
Or le retour à un déficit de 2 % des finances publiques, programmé pour 2014, correspond à l'équilibre global de fonctionnement, puisque l'ordre de grandeur de la progression des investissements publics est, bon an mal an, autour de 2 %.
J'ai toujours défendu, au nom du groupe du Nouveau Centre, l'idée selon laquelle le critère de 3 % du traité de Maastricht est totalement laxiste dans le cas de la France : 2 % est le taux maximum pour le déficit public, car on peut s'endetter pour financer des investissements, pas du fonctionnement.