Monsieur le ministre, travailler avec vous fut un réel plaisir !
Monsieur le rapporteur général, le président de la commission des finances a déjà dit combien nous vous devions pour la clarté de vos analyses et la manière dont vous menez les travaux préparatoires de la loi de finances, dans des conditions parfois compliquées. Chaque année, nos débats sont, grâce à vous, d'une très grande qualité, et je vous en remercie.
Enfin, je reconnais ici que le président de la commission des finances s'est « Migaud-isé ». (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous avons eu affaire à un président certes conscient de son appartenance politique, mais qui a su gérer la commission des finances avec diplomatie et respect.
Cependant, là où je suis prêt à reconnaître au président de la commission des finances ses qualités, j'ai également le devoir d'insister sur ce qui nous différencie. Ainsi, il a affirmé à plusieurs reprises que les impôts augmenteraient en 2011, car il n'était pas possible de tenir nos objectifs de réduction de la dépense publique et du déficit public sans cela.