J'ouvre une parenthèse pour dire, monsieur le ministre, l'étonnement que j'ai ressenti lors de l'audition, hier, du patron de France Télévisions. Je lui ai demandé s'il était lundi à Bercy : il n'y était pas ; cela explique peut-être pourquoi, lors de sa présentation générale, les termes « finances » ou « économies » ne sont pas apparus une seule fois.
J'en reviens aux crédits. Nous avons modifié la nomenclature de la mission « Médias, livre et industries culturelles » en créant un programme « Presse » et un programme « Livre et industries culturelles ».
Nous avons également abondé les crédits des maisons de l'emploi de 10 millions d'euros supplémentaires. Cela s'est fait dans l'esprit de la discussion qui s'était déroulée ici même : beaucoup de nos collègues avaient soutenu un amendement réduisant la forte diminution des crédits des maisons de l'emploi en 2011. Nous avons donc là, je crois, quelque chose d'équilibré.
Nous avons enfin effectué toutes les coordinations nécessaires pour le financement de l'ANRU et du Grand Paris.
Au total, monsieur le ministre du budget, nous réduisons le déficit de 360 millions d'euros. Par rapport à 90 milliards, ce n'est peut-être pas considérable, mais le signal est très fort. C'est le résultat d'efforts tenaces, et cela montre que nous avons la ferme volonté de vous accompagner dans la réduction de nos déficits.
Enfin, je voudrais vous remercier, messieurs les ministres, de la qualité du travail que nous avons accompli ensemble. Nous avons traversé des moments de tension ; le président Cahuzac les évoquera peut-être. Pour ma part, je les ai oubliés. (Sourires.)