…sévissaient déjà dans l'ombre pour faire passer des réformes creuses et sans véritable sens.
Toutefois, ma jeunesse en tant que député me permettait encore de croire à la force de l'institution parlementaire. Je pensais aussi que vous ne pourriez pas rester éternellement sourds aux recommandations que nous vous suggérions dans l'intérêt d'une démocratie parlementaire ardemment revivifiée. J'espérais encore.
Hélas, force est de constater vingt-quatre mois après, que notre institution est loin d'assumer les prérogatives qui sont les siennes. L'opposition est bafouée, muselée, phagocytée par une majorité grégaire, intransigeante, repliée sur elle-même.