Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, à cet instant du débat, plusieurs éléments me reviennent en mémoire.
Lors de la réforme constitutionnelle de 2008, nous avions essayé de mettre en garde nos concitoyens contre l'« enfumage » démocratique que vous nous proposiez – le mot n'est pas très joli mais je n'en ai pas trouvé d'autres.
Nous avions raisons d'être méfiants et sceptiques, persuadés que nous étions que les promesses qui nous étaient faites ne seraient pas tenues. Nous savions déjà que ces promesses généreuses, qui nous annonçaient un pouvoir parlementaire revigoré, n'avaient d'autre but que de nous amener à voter une réforme essentiellement motivée par la volonté de marquer l'histoire : 1958, De Gaulle, Debré ; 2008, Sarkozy-Sarkozy.
Les ciseaux d'Alain Marleix…