On peut aussi se demander si, au fond, ceux de nos collègues qui, depuis le 29 septembre, n'ont en rien contribué à l'examen de ce budget – c'est leur droit, ils travaillent sur d'autres sujets –, n'ont pas eu raison finalement de se dispenser de cette présence, de cette attente, d'une écoute parfois teintée d'agacement – cela arrive, et des deux côtés de l'hémicycle –, de tous ces votes, qui pouvaient parfois les satisfaire, souvent les décevoir, particulièrement dans les rangs de l'opposition, mais qui jamais, en tout cas, ne les ont découragés de persévérer dans ce qui est finalement leur travail.