Je tiens tout d'abord à saluer la dignité du rapporteur général qui, à sa manière – on sait que l'exercice est compliqué lorsqu'on est dans la majorité – a su résumer, et avec émotion, ce que nous ressentons les uns et les autres.
Nous sommes quelques-uns à avoir un certain nombre d'heures de vol dans cet hémicycle. Jamais je n'ai vu une seconde délibération avec autant de feuilles. Je me rappelle le jour où Dominique Strauss-Kahn, alors ministre, nous en avait présenté une de quelques pages : quelle bronca nous avions faite ! Et nous ne nous sommes pas couchés : nous étions montés au créneau. Et il n'y avait que trois ou quatre feuilles ! Là, c'est toute une liasse au sens propre !