Je le reprends, madame la présidente.
M. Fromion est habilité « secret défense ». En tant que rapporteur spécial des crédits relevant du Premier ministre, il m'envoie tous les ans une note fort bien faite, très discrète, car je ne suis pas, moi, habilité « secret défense ».
Vous voyez bien que, si pénétrant que soit le regard de notre collègue, celui-ci sait bien qu'il ne peut pas encore voir le fond du pot. (Sourires.) L'intérêt de son amendement est justement d'introduire de la transparence.
Mes chers collègues, à propos de la crise grecque, dont nous avons beaucoup parlé, il aurait été très intéressant de connaître la vérité sur les contrats d'armement plus ou moins imposés à la Grèce par les Allemands et les Français, et qui expliquent en partie l'empressement de ces derniers à tendre au pays une main faussement secourable.
Le rapporteur général, parce qu'il est un homme de culture, vous a servi des adjectifs complexes : « intéressant », « important » ; ça sent l'enterrement de première classe !