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Intervention de Jean Proriol

Réunion du 17 novembre 2010 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Après l'article 66, amendements 85 86

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Proriol :

J'appartiens à un secteur qui emploie environ 3 000 salariés dans l'industrie du plastique. Nous avons eu, il y a trois ans, un débat très long sur ce sujet. Nous avons essayé d'inciter les fabricants de sacs plastiques à faire du biodégradable. Ils ont essayé, sans grand succès. Ils ont même inventé la marque Néosac, qui est actuellement pratiquement mise au placard.

Pourquoi cela n'a-t-il pas marché ? Il n'y avait pas d'acheteurs pour un produit qui coûtait trois fois plus cher et qui n'avait pas atteint les résultats techniques attendus.

Cette réduction de 10 milliards à un milliard des sacs plastiques est due à la volonté des grandes surfaces de ne plus avoir à acheter des sacs plastiques non biodégradables, qui auraient coûté très cher. Ils ont donc retiré les sacs du circuit, sinon ils les auraient fait payer. Puis ils ont inventé le sac cabas, qui n'est pas biodégradable, mais réutilisable, dont nos épouses et nous-mêmes nous servons de temps en temps. Les dames ne sont pas les seules à fréquenter les grands magasins ! (Sourires.)

En revanche, la remarque de Jean-Pierre Soisson est exacte. Dans le petit commerce et l'artisanat, on a encore besoin de sacs plastique parce qu'un vrai produit substitutif n'a pas encore été trouvé.

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