Vous ne pouvez pas simplement déclarer, comme cela, que votre avis est défavorable, d'autant que le Gouvernement est très discret sur les paradis fiscaux. Nous n'entendons plus parler du feuilleton du Liechtenstein, et pourtant, il serait possible d'y consacrer plusieurs volumes – ces faux livres dans lesquels on cache les billets –, et il en va de même concernant les paradis fiscaux.
Madame la ministre, ce que les journalistes ont appelé le G 24, qui regroupait les douze députés et les douze sénateurs participant au groupe sur la crise qui a formulé les propositions au Président de la République, avait proposé d'interdire que les navires battant pavillon des États non coopératifs puissent relâcher dans les ports de l'Union.
Le Président de la République avait dit, certainement pour endormir notre vigilance, que nos propositions étaient fort intéressantes. C'est pour cela qu'il n'en a retenu aucune !
Où en sommes-nous sur ces questions du Liechtenstein et des trois mille de Suisse, madame la ministre ?
(L'amendement n° 247 rectifié n'est pas adopté.)