J'ai bien entendu les arguments du rapporteur général. Dans la Marne, dans l'Aisne, en Seine-Maritime, dans un certain nombre de départements où ces investissements ont été faits, ceux qui soutiennent ces filières depuis de nombreuses années savent bien que les investissements requis sont très lourds. Il s'agit d'industrie lourde.
Par conséquent, on ne peut pas ignorer l'amortissement des investissements de cette industrie lourde naissante, qui de surcroît, comme cela a été dit par certains de mes collègues, constitue un débouché autre que l'agroalimentaire pour le monde agricole. Ce n'est pas une petite affaire lorsque l'on connaît les discussions qui ont eu lieu au sein du monde agricole. Cette reconversion exige du moyen terme, pluriannuel. Vous ne pouvez pas casser le dispositif du jour au lendemain.