J'ai cosigné cet amendement. Il est extrêmement important, et nous l'avions effectivement défendu avec Christian Jacob l'an dernier. Cette année, de nombreux collègues le soutiennent.
Depuis des années, nous disons aux agriculteurs partout en France qu'il faut investir et développer les filières de biocarburant. Monsieur le rapporteur général, vous venez de rappeler le chiffre de 3,8 milliards d'euros. C'est effectivement important, mais nous ne devons pas nous arrêter au milieu du gué : si l'on a investi ces sommes, c'est pour que les filières continuent à être optimisées, que l'on puisse un jour avoir des biocarburants français et que l'on arrête d'en importer, avec les coûts que l'on connaît et le bilan carbone exceptionnellement important qui en résulte.
Il faut être cohérent avec le Grenelle de l'environnement que nous venons de voter, et je ne comprends pas que cet amendement pose problème, puisqu'il n'a pas d'incidence financière cette année.