Nous débattons de ce sujet depuis deux ans. C'est un débat très important, et je le dis comme ancien ministre de l'agriculture.
Je me tourne vers le rapporteur général. Ce que vient de dire M. Jacob est exact. C'est un amendement d'affichage plus qu'un amendement financier ou budgétaire. Un certain nombre d'opérations ont été engagées. L'État a poussé les industriels à engager des investissements dans ce domaine. Nous les avons tous incités, d'une façon continue. Nous en avons débattu ici à plusieurs reprises. Je regrette que le ministre du budget, maire de Troyes, ne soit pas là.
Nous nous sommes battus avec lui pour une solution qui permette l'incitation à la réalisation de tels investissements. Nous vous proposons d'afficher le maintien de cette politique, corrigée lors de la loi de finances de 2012 si cela s'avérait nécessaire. Une étape supplémentaire sera franchie avec la mise en oeuvre de la PAC en 2013.
Monsieur le rapporteur général, depuis le début des débats, je me bats avec vous pour la réduction des dépenses budgétaires et la limitation du déficit.