C'est, je pense, quelque chose de positif qu'ils ne soient pas montrés du doigt pour avoir donné le sentiment que la métropole était seule à participer à l'effort de réduction de 40 milliards du déficit. Cela n'aurait d'ailleurs pas servi les intérêts des représentants ultramarins, qui auraient eu encore plus de difficultés à faire partager par l'ensemble de leurs compatriotes l'exigence de politiques publiques dérogatoires au droit commun pour redresser une situation devenue insupportable en termes de chômage, de contrats aidés, de retard en matière d'infrastructures et d'accompagnement social.
C'est la raison pour laquelle – second message – je me suis beaucoup impliqué pour sortir le logement social du rabot des 10 %. En effet, s'il est un retard que nous devons combler par nos politiques publiques, c'est bien celui du logement social.
Cette position me paraît vraiment équilibrée, comme nous le verrons lorsque nous examinerons un autre amendement concernant le logement social. L'esprit du texte, la philosophie qui a présidé à sa rédaction, la méthode retenue est de maintenir un outil – la défiscalisation – sans lequel, j'y insiste, il n'y a pas de développement économique durable possible, où que l'on se trouve outre-mer : à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux Antilles, à la Réunion ou dans ce magnifique Pacifique.