Laissez-moi poursuivre, monsieur le président, car c'est une réalité qu'il faut de temps en temps mettre sous les yeux de nos collègues, de l'UMP, mais pas seulement.
Ici, il n'y a pas 52 % de la jeunesse sans emploi, ni la moitié de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté. L'indice de développement humain à la Réunion est aujourd'hui ce qu'il était dans l'Hexagone en 1990. Nous accusons vingt ans de retard !
Je dis donc : à situation différente, traitement différent. L'Union européenne l'a bien compris qui, depuis vingt-cinq ans déjà, nous applique un traitement particulier.
Telles sont les raisons pour lesquelles nous avons souhaité déposer cet amendement.