Le contrôle in situ de la présidence de la République par la Cour des comptes est une première, ainsi que les nombreux efforts de rationalisation de la présidence, qui constituent des avancées majeures en matière de retour dans le droit commun de cette institution.
Qu'il s'agisse de la généralisation de la procédure des appels d'offres, ou encore du recours à des mesures plus symboliques, comme la suppression des chasses présidentielles, la volonté du Président de la République est claire : réduire le train de vie de l'État, à commencer par son sommet.
Nous ne pouvons qu'y souscrire, au moment où de nombreux Français subissent de plein fouet les effets de la crise économique et financière. L'Élysée n'est donc plus aujourd'hui un lieu d'exception budgétaire : c'est une avancée majeure qui doit être saluée, bien au-delà des rangs de la majorité.
J'ajoute que cet effort et cette volonté sont bien entendu partagés par les autres institutions dont les crédits figurent au titre de cette mission, à commencer par nos deux assemblées parlementaires, qui présentent, pour la quatrième année consécutive, des dotations de crédits fixées strictement aux mêmes montants.
Enfin, comment ne pas saluer ici la décision prise à la quasi-unanimité par le bureau de l'Assemblée nationale, qui vient d'entériner la réforme de notre régime spécifique de retraite, à nous députés.