Delphine Batho vient de présenter un amendement qui propose de réduire les crédits du SIG de 2,3 millions d'euros afin de mettre fin à l'externalisation douteuse – qui ne l'est plus, je vous dirai pourquoi tout à l'heure – des dépenses de sondages de la présidence. Je ménage mes effets ; c'est un scoop !
Je constate que le Gouvernement a voulu réfuter le fait que, de 2010 à 2011, les dépenses de sondages devraient augmenter et passer de 3,9 millions à 4,3 millions en expliquant qu'elles étaient stabilisées à 2,8 millions. La différence porterait sur les dépenses de veille – un réveil coûterait moins cher – des médias et d'internet, selon le compte rendu de la commission élargie. Messieurs les ministres, j'ai de la compassion pour vous, après en avoir eu pour Henri de Raincourt. C'est difficile d'être à la peine lorsqu'on connaît la vérité sur un sujet sans avoir le droit de la dire ! On vous connaît pour être spontanément sincères, et on voit votre peine de ne pas pouvoir l'être vraiment. (Sourires.)