Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le groupe UMP, disons-le d'emblée, votera les crédits relatifs à mission « Direction de l'action du Gouvernement » parce qu'il souhaite donner les moyens financiers nécessaires à l'action du Gouvernement.
Cette mission comprend trois programmes.
Il s'agit tout d'abord des moyens mutualisés des administrations déconcentrées, nouveau programme doté d'un budget de 791 millions d'euros en autorisations d'engagement – je le rappelle à l'intention de l'orateur qui a évoqué le chiffre de 700 millions d'euros – et 439 millions d'euros en crédits de paiement.
Il y a ensuite le programme « Coordination du travail gouvernementale », doté de 586 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 578 millions d'euros en crédits de paiement, soit un supplément de 121,7 millions d'euros par rapport à 2010. Cette hausse s'explique par l'allocation de moyens supplémentaires à la coordination du travail gouvernemental – ce qui me semble être une décision pleine de bon sens –, par l'augmentation de 31,7 millions d'euros du budget de la coordination de la sécurité et de la défense, en raison notamment de la montée en puissance de l'Agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information, et par l'attribution de 80 millions d'euros supplémentaires à l'administration territoriale, dont le budget prend cette année en charge la rémunération des directeurs départementaux interministériels.
Par ailleurs, la mission « Protection des droits et libertés » dispose d'un budget en hausse de 78 % dans l'objectif de donner des moyens aux autorités indépendantes, notamment au Médiateur de la République, à la Commission nationale de l'informatique et des libertés et au Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Enfin, nous espérons que l'amendement gelant au niveau de 2010 le budget de la HALDE pour 2011, sera adopté en séance comme il l'a été en commission élargie, car s'il est essentiel que l'État diminue son train de vie, on ne peut laisser ses opérateurs augmenter leurs budgets sans raison légitime.
Pour terminer, monsieur le secrétaire d'État, un mot sur le conseil de l'immobilier de l'État, que vous connaissez bien pour l'avoir présidé depuis sa création. J'ai moi-même l'honneur d'y siéger sous la présidence d'Yves Deniaud, et je puis vous dire que nous veillons aussi au grain. Dernièrement, le ministère de la justice nous a proposé un déménagement qui ne nous a pas convenu. Dans le cas présent, peut-être vaudrait-il mieux envisager un achat plutôt qu'une location.
Sur ce clin d'oeil, je vous demande, mes chers collègues, de voter ce budget. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)