On sent qu'on est au surlendemain d'un remaniement ministériel. Il est en effet paradoxal que ce soit nous, les parlementaires, qui proposions d'apporter de l'argent à Bercy et que vous le refusiez, monsieur le ministre. Quelque chose a changé !
J'aimerais que vous compreniez, monsieur le ministre, la démarche des parlementaires qui se préoccupent de l'audiovisuel, presque de façon consensuelle.
Dans la mesure où nous voulons vraiment assurer le financement pérenne de l'audiovisuel public et lui permettre de répondre à un certain nombre de missions particulières et, pour certaines, nouvelles – conforter la position de France Ô, faire un effort particulier sur France 3, qui est la grande boutique de cette maison unique –, nous avons pensé que, pour le dynamisme de la maison, il était bon de garder cette manne publicitaire.
Nous avons bien compris en effet que le climat interne de France Télévisions nécessitait d'aller vers la concurrence et nous considérons que le personnel de France Télévisions a besoin d'accompagner le mouvement que notre propre réforme a induit. Nous voulons les accompagner.
Je comprends que Mme la présidente de la commission des affaires culturelles nous demande de persévérer dans notre choix. Je rappelle que nous préférons l'amendement n° 378 , non pas que nous n'ayons pas approuvé l'amendement présenté par Mme la rapporteure pour avis, Martine Martinel.