Aujourd'hui, il y a plus de publicité, et beaucoup de parrainages.
Cette réforme repose surtout sur un mode de financement bancal, précaire, remis en cause par tous nos interlocuteurs.
Monsieur le ministre, il m'a semblé, comme à Mme Tabarot, entendre dans votre bouche le terme de « moratoire ». Nous sommes, nous, favorables au maintien de la publicité ; choisir le moratoire serait une solution hypocrite – au sens étymologique : chez les Grecs, celui qui s'avance masqué – et irresponsable. Le moratoire maintiendrait en effet France Télévisions et sa régie dans une situation d'incertitude totale, comme l'a dit Mme Tabarot. Les salariés doivent être rassurés ; le président de France Télévisions a besoin d'une marge de manoeuvre, et de liberté.
Arrêter à mi-chemin une mauvaise réforme, c'est, je crois, la voie de la sagesse.