Nous avons entendu votre propos, monsieur le ministre, comme nous avions, en commission, entendu celui de M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication.
Contrairement à deux de nos collègues qui viennent de s'exprimer, nous considérons, au groupe UMP, que les crédits que vous nous présentez correspondent bien aux besoins résultant de la profonde mutation du paysage des médias. Nous considérons que le budget des médias, de l'audiovisuel et des avances à l'audiovisuel public est au rendez-vous du véritable bouleversement que le numérique a apporté dans ce paysage.
En ce qui concerne les rapports qui nous ont été présentés, nous avons considéré qu'ils étaient très nostalgiques et qu'ils n'intégraient pas suffisamment l'évolution du paysage audiovisuel. En effet, celui-ci, tel que nous le connaissions il y a seulement cinq ans, a été complètement bouleversé par le passage au numérique, par le déplacement des modes de consommation des téléspectateurs, par la concurrence internationale – on a déjà évoqué, à ce sujet, l'audiovisuel extérieur – et par les besoins nouveaux issus de la réforme.
En effet, celle-ci n'a pas fait vaciller l'audiovisuel public français. Elle l'a sauvé, ce qui est tout à fait différent !