Je suis étonnée, monsieur le ministre et madame la rapporteure, que vous n'entendiez pas les arguments que j'ai exposés. S'il a fallu attendre que les choses se mettent en place, en 2009, grâce aux fonds de l'AGEFIPH, 37 % des demandeurs d'emploi handicapés ont pu suivre une formation, contre 19 % en 2005. Aujourd'hui, alors que l'AGEFIPH a fait ses preuves et fonctionne à sa vitesse de croisière, nous allons lui porter un coup qui ne lui permettra plus d'assurer dans de bonnes conditions, comme elle l'a fait jusqu'à présent, la formation et l'accompagnement des personnes handicapées.