Je crois sincèrement, monsieur le ministre, qu'un effort à hauteur de 10 millions d'euros, comme le propose mon amendement, permettrait de garantir la stabilité des maisons de l'emploi tout en remettant en cause les plus grosses d'entre elles, qui peuvent trouver des financements par ailleurs, notamment auprès des collectivités territoriales, dont elles constituent souvent le bras armé. (« Ben voyons ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Pour conclure, pourriez-vous nous confirmer, monsieur le ministre, que la diminution des crédits de fonctionnement ne sera pas la même pour toutes les maisons de l'emploi ? Aujourd'hui, il faut avoir le courage d'admettre que certaines des plus grosses structures ont vocation à subir une réduction importante, tandis que les plus petites structures, se limitant à deux ou trois collaborateurs, qui assurent un travail essentiel de coordination, doivent être maintenues en l'état.