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Intervention de François Baroin

Réunion du 15 novembre 2010 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Travail et emploi

François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

Monsieur le président, madame Chantal Brunel et monsieur Christian Eckert, rapporteurs spéciaux de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, monsieur Bernard Perrut et monsieur Francis Vercamer, rapporteurs pour avis de la commission des affaires sociales, mesdames, messieurs les députés, la mission « Travail et emploi » suscite toujours une attention particulière car l'emploi reste, à juste titre, l'une des premières, si ce n'est la première, priorités des Français.

Le budget de l'emploi, sous l'impulsion du Président de la République, a très fortement contribué à amortir l'impact de la crise en 2009 et 2010. Un effort considérable a été fait, en lien étroit avec les partenaires sociaux, pour développer les instruments existants et créer de nouveaux outils de soutien à l'embauche, à la formation, à la protection des salariés et des chômeurs.

Je pense bien entendu aux moyens du plan de relance de l'économie et aux très nombreuses mesures destinées à soutenir l'activité et l'emploi, mais aussi aux deux plans successifs en faveur de l'emploi des jeunes, à la relance de l'apprentissage, au Plan Rebond pour les chômeurs en fin de droits, à la réforme de la formation professionnelle.

Tout a été fait pour préserver les plus fragiles : les jeunes bien sûr ; les licenciés économiques, avec le contrat de transition professionnelle, la convention de reclassement personnalisée, le développement de l'activité partielle ; ou encore les personnes en difficulté d'insertion, avec un effort massif sur les contrats aidés.

Les mesures exceptionnelles ont bénéficié à 3 millions de personnes, dont plus de 700 000 jeunes, et ces efforts ont été payants : le taux de chômage, bien sûr toujours trop élevé pour qu'on s'en félicite, reste plus proche des 9 % que des 11 % qu'annonçaient les prévisionnistes pour 2010.

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