L'aide personnalisée de retour à l'emploi devrait plutôt être affectée aux personnes exclues de l'emploi qui font de démarches pour y accéder, d'autant plus que l'aide au permis de conduire, à la mobilité ou à la formation, par exemple, est souvent financée, soit par les conseils généraux, soit par les caisses centrales d'activités sociales. Si les crédits de l'APRE étaient maintenus, ils pourraient utilement accompagner les personnes en recherche d'emploi.
Dans l'amendement n° 426 , il vous est proposé de basculer 66 millions d'euros de la ligne « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative » à la ligne « Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales » et, plus spécifiquement, d'abonder de ce montant les crédits de l'APRE pour les relever à 150 millions d'euros correspondant au budget affecté à cette aide l'an dernier.