Nous n'allons pas désarmer en ce qui concerne le tourisme. Un effort important s'impose dans le domaine de l'amélioration de l'offre d'hébergement, notamment dans l'hôtellerie familiale et indépendante. Nous en avons largement débattu lors de l'adoption de la loi sur la modernisation de l'économie, puisque ce secteur traverse de grandes difficultés tout en étant pourvoyeur d'emploi et d'activité dans un grand nombre de communes.
La qualité de l'offre d'hébergement est l'un de nos points faibles en France. Si nous accusons un recul touristique par rapport à certains pays, c'est notamment sur ce secteur.
Nous pensons donc que les baisses de 15 % en autorisation d'engagement et de 25 % en crédits de paiement ne vont pas dans le bon sens. Nous proposons d'augmenter ces crédits de 2,5 millions d'euros, de façon à revenir au niveau de 2010, en prélevant la somme sur l'action 5 du programme 220 « Statistiques et études économiques ».