Je considère que l'adoption de cet amendement ne serait pas sage, même si, en tant qu'élu local – je suis maire de Troyes depuis quinze ans –, je suis bien placé pour en comprendre l'esprit. Le développement du centre-ville de Troyes, ville moyenne mais préfecture départementale, a largement bénéficié d'un fonds qui a permis de revitaliser efficacement ses quartiers commerçants, concurrencés par les magasins d'usine qui se sont beaucoup développés – jusqu'à représenter une surface de vente de 90 000 mètres carrés en périphérie. Vous avez donc en face de vous un ministre du budget parfaitement conscient de l'efficacité sur le terrain des fonds publics pour accompagner le développement des zones commerciales.