Sur le fond, nous sommes tous d'accord sur l'idée qu'il faut poursuivre la recherche, et j'apporterais un léger bémol aux propos de Laure de La Raudière, car je ne partage pas ses certitudes concernant les téléphones.
Néanmoins, je suis étonné de la tournure irrationnelle que prennent nos débats, uniquement focalisés sur les antennes. Partout ailleurs, on vous regarde avec des yeux de zombie lorsque vous parlez de la dangerosité des antennes, mais ce sont précisément elles que les amendements dont nous discutons proposent de taxer.
Bérengère Poletti argue du fait que la taxe ne doit pas être supportée par le consommateur, mais j'ai la faiblesse de croire qu'il peut acquitter à l'achat cette somme de 25 centimes d'euros, ou alors que l'opérateur peut l'intégrer à ses coûts. Cela permettrait d'éviter de focaliser le débat sur un problème qui n'en n'est pas un. Voilà la raison pour laquelle je trouvais plus judicieux de choisir un autre mode de taxe, qui répond aux mêmes ambitions que tous les autres amendements présentés ce soir.