Il s'agit d'un amendement qui ressemble curieusement aux précédents. Il est issu d'une proposition de la table ronde organisée par le Gouvernement. En effet, le Gouvernement n'a pas oublié sa promesse, et il soutient cette proposition.
La différence avec les amendements précédents, c'est le taux puisque nous proposons, nous, une imposition fixée par décret dans la limite de 5 %, avec une ventilation de 2 millions d'euros par an pour financer la recherche sur les radiofréquences et le reste à l'Agence de services et de paiement.
Les antennes suscitent beaucoup d'anxiété, qui ne repose pas toujours sur des preuves scientifiques. Mais surtout, ces antennes, nos concitoyens les subissent, ils ne les choisissent pas. Les téléphones ont la réputation de provoquer plus de troubles encore mais c'est un produit qu'on choisit et qu'on consomme soi-même, ce qui n'est pas le cas des antennes. Je pense donc qu'il faut donner la possibilité à nos concitoyens de faire mesurer les conséquences que celles-ci peuvent avoir sur leur santé.