Je vais citer un exemple personnel. En 1998, alors que j'assistais à une réception à l'ambassade de France au Japon, j'ai rencontré un petit bonhomme, invité japonais passionné de judo, ceinture noire cinquième dan. Au fil de la conversation, je me suis rendu compte qu'il était francophile et que c'était en partie grâce au judo qu'il avait connu la France, parce qu'il y a beaucoup d'échanges entre ces deux pays dans le monde du judo. L'ambassadeur est ensuite venu me voir, me demandant si je connaissais M. Hiroshi Okuda. Je lui ai répondu que non et il m'a expliqué qu'il venait d'être nommé président de Toyota, premier dans ces fonctions à n'être pas membre de la famille des fondateurs.
Je ne vais pas extrapoler en disant que le choix d'implanter Toyota à Valenciennes est la conséquence d'un amour de la France né du judo.