Monsieur le ministre, j'ai dénoncé tout à l'heure la réduction de vos crédits de fonctionnement. Et puisqu'il faut toujours accorder ses actes à ses paroles, mon amendement tend à abonder de 10 millions d'euros l'action de la France en Europe et dans le monde, c'est-à-dire l'outil diplomatique et les moyens de l'administration centrale, en prenant sur les moyens alloués à l'organisation du G20 et du G8.
J'ai également dit que la présidence du G8 et la création du G20 étaient un succès français.
Pour qui connaît le fonctionnement de l'État et les procédures budgétaires, il est évident que, s'il manque un peu d'argent pour le G20 ou le G8, Bercy abondera.
En revanche, il est primordial aujourd'hui que nous donnions un signe fort à l'ensemble des hommes et des femmes qui, dans des conditions souvent extrêmement difficiles, travaillent au service de la France et soutiennent sa parole et vous-même, monsieur le ministre des affaires étrangères, en tant que voix de la France. Ils doivent avoir les moyens de travailler !
Ce budget est en régression depuis trop longtemps, ce n'est plus acceptable.
Chers collègues, je vous demande de savoir, pour une fois, désobéir, pour aller dans le sens du renforcement de l'outil diplomatique.