Il n'y a eu que trente millions de visiteurs au pavillon français, dites-vous. Il a tout de même été le pavillon le plus visité après celui de la Chine. Ses visiteurs devaient sans doute avoir mauvais goût… puisque vous avez jugé que sa présentation était passéiste. Pour ma part, j'ai trouvé que ce n'était pas si mal que cela. L'espace était accessible, à taille humaine, et la circulation était aisée. Que le pavillon français ait suscité autant d'intérêt n'est pas complètement dû au hasard.
Je me suis battu pour que les moyens de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger soient maintenus. La subvention à l'AEFE, versée sur le programme 185, a été pérennisée à hauteur de 421 millions d'euros.
Nous sommes également vigilants pour la condition de mise en oeuvre de la prise en charge ; son coût augmente et la dotation budgétaire correspondante augmente également : 119 millions d'euros, soit 13 % de plus qu'en 2010. Grâce au maintien du moratoire et à des mesures conservatoires de maîtrise, cette dotation devrait suffire à couvrir les besoins de l'année prochaine.