En réponse à la question de l'attractivité de l'enseignement supérieur, nous avons fusionné dans ce but Campus France et Egide. Cela a été un succès, nous essayons de préserver autant que possible les bourses, voire de les augmenter.
Il y a entre 22 000 et 23 000 étudiants chinois en France, ce qui représente un budget de 100 millions d'euros. Entre le président chinois et le président français, il a été décidé de porter ce chiffre à 30 000. Cela fera de la France le deuxième pays d'accueil après les États-unis. Pour le moment, c'est le Royaume-Uni qui est en deuxième position.
L'Agence pour l'enseignement du français à l'étranger a des charges très importantes, notamment l'immobilier. Il représente 225 millions d'euros pour les six prochains mois. Les cotisations pour les retraites atteignent 137 millions. Nous assumons ces charges, mais il faut néanmoins que l'AEFE mobilise ses propres ressources si cela est possible, et elle a commencé à le faire en prélevant 6 % sur les frais de scolarité.