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Intervention de Bernard Kouchner

Réunion du 9 novembre 2010 à 9h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Action extérieure de l'État

Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes :

Mais toutes les réunions ministérielles et de préparation se tiendront à Paris, seules les réunions plénières seront organisées dans d'autres lieux.

Madame Colot, monsieur Mancel, vous avez évoqué le non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux. Cela, c'est la consigne pour tous les ministères ; pour le ministère des affaires étrangères, c'est un sur cinq. Nous avons un réseau culturel de huit mille agents, parmi lesquels on ne compte que deux cents titulaires du ministère. Il y a peut-être une réflexion à mener sur ce point. Cinq cents départs en retraite sont prévus entre 2012 et 2013, nous ne supprimons que cent postes, soit un sur cinq, et non un sur deux, tout en maintenant l'universalité du réseau.

Des critiques très particulières ont été émises à l'encontre de Cinéma Sud. Oui, il faut trouver de l'argent, mais cela marche très bien. J'ai eu le bonheur de faire projeter devant les agents du ministère le formidable film tchadien de Mahamat Saleh Haroun, Un homme qui crie, et nous n'avons qu'à nous féliciter du fonctionnement de Cinéma Sud. Je vous l'accorde, près de 2 millions d'euros, ce n'est pas suffisant. Mais Frédéric Mitterrand, qui vous a assurés de son soutien, n'a pas déposé d'amendement.

Concernant les critiques d'un certain nombre, sans doute animés des meilleures intentions, qui s'inquiètent de la chute des crédits de mon ministère, sachez que la part du budget du ministère des affaires étrangères est stable depuis de nombreuses années dans le budget. Elle n'augmente pas, hélas, mais elle est stable.

S'agissant de la question particulière de l'aide publique au développement, qui me tient à coeur, je rappelle que la part de cette aide dans le budget de l'État était de 0,3 % en 2000. Je le sais bien, j'étais alors au Gouvernement. En ce moment, nous en sommes à 0,49 %, et nous serons peut-être à 0,51 % l'année prochaine. Bien qu'en fait on ne sache pas exactement, le chiffre pourrait être de 0,47 %. Mais, entre 0,3 % et 0,47 %, il y a tout de même une différence. Certes, le budget du développement n'est pas suffisant, mais nous notons une progression.

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