Monsieur le président, mesdames, messieurs les rapporteurs, mesdames, messieurs les députés, je souhaite m'associer aux respectueux hommages rendus à la mémoire du général de Gaulle à l'occasion du quarantième anniversaire de sa mort.
L'examen des crédits de l'action extérieure de l'État ne constitue pas pour moi une étape anodine, une routine, mais un moment décisif où, grâce à vous, nous pouvons passer en revue objectifs, stratégies, modalités d'action, réformes en cours, critiques – parfois fondées, parfois dures et infondées, mais c'est la règle. Cet examen permet la confrontation quelquefois difficile mais inévitable entre des ambitions que je partage sans aucun doute et une contrainte budgétaire de l'État que vous subissez aussi. C'est également, pour le Gouvernement, l'occasion de rendre compte de son action, de faire le point sur les avancées et les difficultés, enfin d'échanger, toujours utilement, avec la représentation nationale.
À cet égard, je remercie vivement les membres de la commission des affaires étrangères qui m'ont reçu le 26 octobre, et plus particulièrement M. Axel Poniatowski, son président, ainsi que Mme Geneviève Colot et M. François Rochebloine, ses deux rapporteurs pour avis, sans oublier le rapporteur spécial de la commission des finances, félicité à maintes reprises, M. Jean-François Mancel.