Si nous aidons les deux villes de la même façon, nous interdirons l'accès à la propriété dans les zones les plus tendues de notre territoire, c'est-à-dire dans les grandes métropoles et en Île-de-France.
Je vais maintenant apporter quelques réponses aux principales interventions.
Monsieur le rapporteur François Scellier, je partage votre idée de viser à une plus grande territorialisation de la politique du logement. Pour les raisons évoquées à l'instant, nous ne pouvons pas aider de la même façon des territoires dont les problématiques du logement n'ont strictement rien à voir.
Sur une bonne partie de notre territoire, la difficulté c'est la vacance de logements ; sur d'autres, c'est la faiblesse de la production qui ne nous permet pas de répondre à l'attente de nos concitoyens. Il nous faut donc donner une plus grande place à la territorialisation.