Décidée dans le cadre de la Dynamique espoir banlieues, la mise en place de l'accompagnement éducatif a permis la démocratisation du soutien scolaire pour 172 000 élèves de l'éducation prioritaire et 810 000 collégiens du public.
Cette prise en charge par le droit commun m'a permis de recentrer les PRE sur des actions de lutte contre le décrochage scolaire, d'aide à la parentalité et d'éducation à la santé.
La progression du taux d'individualisation des parcours, de près de dix points cette année encore, qui fait la spécificité des PRE, répond aux exigences de toutes les comparaisons internationales pour la démocratisation de la réussite scolaire. Ces actions bénéficient aujourd'hui à 135 000 enfants de deux à seize ans.
La création de parcours sécurisés vers l'excellence, c'est aussi la nouvelle politique d'internats, pour laquelle je me suis battue depuis ma nomination. Grâce aux 500 millions d'euros débloqués dans le cadre du grand emprunt, 20 000 places d'internats d'excellence seront prochainement créées, du collège au post-bac, pour offrir aux jeunes méritants issus des quartiers populaires un cadre de travail optimal pour le succès.
Je veux ici tordre le cou aux polémiques stériles. L'élève méritant, ce n'est pas seulement, pas prioritairement, le premier de la classe. Comme l'a rappelé le Président de la République lors de l'inauguration de l'internat de Marly-le-Roy, les internats d'excellence n'ont pas pour vocation d'accueillir les meilleurs élèves des quartiers pour en faire de « super meilleurs ».