Un ménage qui peut aujourd'hui optimiser un investissement Scellier va débourser en net près de 200 euros par mois pour acheter un F3 tandis que s'il souhaitait en faire sa résidence principale, sa mensualité serait cinq fois plus élevée. Tous ces éléments doivent nous faire réfléchir sur l'utilité d'outils tels que le « PTZ + ». Cela a été directement, je crois, au coeur de nos réflexions.
On nous dit que les ménages n'aimeraient pas les villes et l'habitat collectif. C'est faux. On a vu en 2005, que lorsque les prêts à taux zéro ont été ouverts à l'accession dans l'ancien avec travaux, les ménages, notamment les jeunes ménages, se sont rués sur les centres villes. Des parcours résidentiels ont débuté au sein des villes, ces jeunes ménages évoluant dans leur vie, allant sans doute ensuite en périphérie, puis revenant vers le centre, mais le parcours résidentiel était amorcé et c'est un des éléments importants des politiques que l'on doit mener au cours des prochaines années.
Le deuxième point – la mise en oeuvre d'une péréquation des moyens financiers des bailleurs sociaux – a déjà été évoquée par les rapporteurs.