Il faut absolument qu'en la matière le pouvoir soit donné aux élus locaux. Il n'est pas inconvenant de soutenir, dans notre République, que des moyens aujourd'hui aux mains de l'État pourraient très bien être mis demain à la disposition des maires. Aux Pays-Bas, les maires des quartiers en difficulté sont responsables de l'équivalent de nos contrats aidés, qui sont, du coup, affectés de façon plus efficace et ô combien plus durable que ne peut le faire l'administration de l'État.
Un effort d'imagination reste à fournir ; il nous faut rompre avec nos routines. Ce n'est pas parce que des moyens relèvent aujourd'hui de l'État qu'ils ne sauraient demain être mis à la disposition pleine et entière des maires,…