Or, en faisant passer la contribution au CNDS de 450 euros en 2008 à 1 000 euros aujourd'hui, on n'aide pas ces clubs. Pour M. Aulas, 450 euros, ce n'est rien ; en revanche ce n'est pas anodin pour le dirigeant d'un petit club qui, chaque jour, fait vivre l'esprit sportif et la citoyenneté dans les quartiers et les villages.
Madame la ministre, lorsque nous avons voté, au cours de la nuit évoquée par Henri Nayrou, cette taxe de 5 %, nous avons entendu des cris d'orfraie : nous allions tuer les clubs professionnels ! Mais de qui se moque-t-on ? Compte tenu des sommes qui ruissellent indécemment dans le sport professionnel, en particulier dans le football, on s'honorerait de porter le taux de la taxe à 7 %, avant – et je vais être un peu provocateur – de le porter à 10 % l'année prochaine.