Les ministres ont déjà partiellement répondu à ma question, qui portait sur le bénévolat.
Que ce soit au plan national ou au plan local, tous les crédits budgétaires sont évidemment les bienvenus, mais sans le relais du monde associatif et des bénévoles, leur efficacité serait moindre. Il suffit, pour s'en convaincre, d'aller rencontrer sur le terrain, les éducateurs qui acceptent d'encadrer bénévolement les jeunes, le samedi et le dimanche, et de discuter dans les clubs avec les responsables d'association.
Je m'interrogeais donc sur les moyens de soutenir le bénévolat, sans en dénaturer le principe qui consiste, sans être salarié, à affirmer avec coeur son désir d'être citoyen. Le rapporteur a avancé quelques pistes pour encourager le bénévolat sans tomber dans des schémas pervers poussant les bénévoles à agir par intérêt. Faut-il leur accorder un statut spécifique ? La question vaut d'être étudiée, car sans eux la solidarité active que nous souhaitons mettre en oeuvre n'existerait pas.