Nous sommes dans l'attente – nous espérons que celle-ci ne sera pas trop longue car le délai est repoussé à chaque fois d'autant – de la décision d'une grande entreprise. Cette entreprise hésite entre trois sites, situés tous les trois dans le département de la Seine-Saint-Denis, deux sites se trouvant sur la communauté d'agglomération.
Il va sans dire que si l'État, comme nous l'avions demandé lors d'une entrevue que nous avions eue avec Mme la secrétaire d'État, Mme Rama Yade, était en mesure de porter le foncier, même sur une durée de dix ou quinze ans – comme vous l'avez évoqué, le foncier n'avait pas été intégré dans le plan de financement au moment de la candidature aux jeux Olympiques –, il n'y aurait plus de problème. Le chantier du centre aquatique pourrait commencer dès demain puisque le concours d'architectes a eu lieu et qu'un lauréat a été désigné.
Il existe une autre façon que l'État nous appuie dans ce dossier, qui serait de nous aider à trouver un autre utilisateur. La grande entreprise que vous évoquiez va faire son choix, mais on pourrait très bien avoir un autre utilisateur du site, qui ne serait pas consommateur de la totalité du terrain. Cela permettrait de valoriser le foncier.
Avant-hier, nous avons rencontré, avec le maire d'Aubervilliers et la direction générale de Plaine Commune, Sophie Dion. J'avais en effet écrit au Président de la République après que Mme Rama Yade avait déclaré, au moment des championnats d'Europe de natation, que le projet sur Aubervilliers était abandonné, ce qui n'est pas le cas.